Au lieu de faire l’éloge de ma magnifique personne qui soit dit en passant n’a nul besoin d’être magnifiée davantage, que ce billet inaugural me serve à réparer la grave méprise dont l’infinie goujaterie de ceux qui s’en sont rendus coupables –et Dieu, pour peu que vous lui accordiez le droit d’exister, sait s’ils sont nombreux- me donne chaque soir des haut-le-cœur et renforce irrévocablement en moi le sentiment de profond dégoût que j’ai toujours eu à l’endroit du petit peuple. Mouammar Gadhafi, le guide éclairé de la glorieuse révolution libyenne, rais des rais depuis Nasser qu’il n’eut pas manqué de lui faire de l’ombre pour peu qu’il fût né, et monarque des monarques africains dont la superbe, qui tient autant à la taille de leur zigounette entubée à juste titre dans d’énormes défenses éléphantines qu’à la longueur cumulée des mamelles pendantes et émaciées de leur douzaine de femelles paludéennes, n’est plus à vanter (c’est la superbe qui n’est plus à vanter) tant il est unanimement reconnu aujourd’hui qu’ils en ont de longues (des zigounettes et des mamelles qu’on me comprenne bien), est devenu (est renvoie à Gadhafi, je sais je sais j’ai la diction alambiquée mais ce n’est pas de ma faute ça sort de mes entrailles), est devenu, disais-je donc, en parlant du colonel, la risée de la rue arabe. Déjà, qu’on s’entende bien, l’expression rue arabe est un syntagme aporétique, cela veut dire en des termes moins savants que les rats pouilleux qui s’attaquent présentement à ce haut symbole de la résistance tiers-mondiste contre l’impérialisme américain qu’est le colonel Gadhafi, ne sont même pas foutus de construire l’ouvrage urbain le plus élémentaire : la voie publique. Parler de zenga arabe serait plus à propos. La différence entre les deux étant l’état de salubrité respectif des lieux susdits. M’enfin, je m’écarte du sujet…. Revenons à nos rats.
Personne, je dis bien personne, n’est en droit de railler monsieur Gadhafi, et cela en vertu du vieil adage (vieil parce qu’il a été dit par une bouche d’un certain âge) que je tiens d’une dame dont je préfère taire le nom pour ne point l’accabler si tant est que sa petitesse et son ignominie permettent encore qu’on l’accable davantage, j’ouvre les guillemets donc, je cite ‘un homme qui a de l’argent est toujours plus respectable que celui qui n’en a pas’ Fin de citation.
P.S : La fortune personnelle de Gadhafi est estimée à 70 milliards de dollars.
3 commentaires :
On n'aurait donc pas le droit de railler (ou devrais-je dire rat-y- est) Sa Boursouflure sous prétexte qu'on n'a pas gardé ensemble les chameaux (ou devrais-je dire les chats-maux), que Lui vit dans un château (ou devrais-je dire un chat-ô) et nous dans un ravin ( censuré par le Grand Mufti de la rat euh...république)- de la femme aux mamelles sauvages - qu'on n'a pas mangé dans les mêmes rat...wallah men dirha hadhi! bref qu'on n'est pas de la même race hedhi non plus men dirhech!!!
En tout cas, zoyons zérieux! Toutes mes félicitations pour cette entrée en matière et longue vie à ton blog!
Bonsoir Leila peut-être devrais-je rajouter ton commentaire en appendice.. c'est drôle et fin...et calembouré (tu me pardonneras ce néologisme) :) merci d'être passée. Bien à toi. Nazim
bonjour.
http://bortocal.wordpress.com/2011/02/27/126-armi-della-rivoluzione-libica/
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